KDP vs Maison d'édition
- W-Jenkins

- 8 août
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 août

Bonjour à tous! J'espère que vous allez bien et que vous profitez de l'été malgré la chaleur et le travail pour ceux qui comme moi sont dans la pleine saison.
Dans cet article, je vais parler de mon choix pour l'auto-édition, et de ce qui la différencie de l'édition traditionnelle en maison d'édition. J'en profiterai aussi pour vous éclairer sur la raison pour laquelle mon manuscrit a attendu des mois avant d'être corrigé et publié. Prêts? alors allons-y !
Premier essai en maison d'édition

J'ai commencé l'écriture de mon roman en automne 2022 et il ne m'a fallu que quelques semaines pour le rédiger. Au cours des mois qui ont suivi, je l'ai relu, puis apporté plusieurs étapes de correction (sur la structure générale et l'intrigue, et progressivement dans les détails). Et, petite info en passant, j'aime beaucoup parler anglais et avant de faire le métier que je fais actuellement j'avais tenté les études de LEA car je souhaitais devenir traductrice-interprète. Cela ne s'est pas fait finalement, la première année étant validée seulement, mais j'ai pu néanmoins acquérir des compétences techniques en traduction. Et donc, une idée me vint, un peu folle je l'admets mais pas tant que ça: celle d'utiliser mes acquis pour traduire mon propre roman en anglais.
Ce fût donc l'étape suivante de mon processus d'écriture. Nous voilà donc rendus en 2024 (ça paraît long comme ça mais je ne fais pas d'écriture à plein temps), et j'envoie mon manuscrit à une première maison d'édition (que je ne citerai pas). Après un temps, on me répond que le manuscrit est refusé et qu'un profond travail d'écriture est à entreprendre. Un peu perdue car je ne savais pas par où commencer pour m'améliorer, d'autant plus que j'avais commencé un nouveau travail, j'ai laissé le manuscrit de côté le temps d'en reprendre un autre, et étant à l'étranger je songeais à reprendre les démarches de recherche de maison d'édition une fois retournée en France.
Cependant, j'y repensais régulièrement et approfondissais mes recherches via internet (étant à l'étranger, je ne pouvais pas trouver de bibliothèques ou de librairies avec des exemples de maison d'édition françaises dont les critères correspondaient pour mon manuscrit), et je devenais de plus en plus découragée: certes, des maisons d'édition il y en a, et des manuscrits aussi, et c'est tant mieux! Mais cela fait que la plupart sont surchargées de lectures et n'acceptent plus de manuscrits pendant une durée indéterminée.
Je songe de plus en plus à l'auto-édition: ça peut faire peur comme ça, cela donne plus de responsabilités mais d'un autre côté cela permet d'avoir plus de contrôle sur son ouvrage et d'obtenir plus de revenus qu'en passant par une maison d'édition.
L'alternative KDP d'Amazon®

Je tiens à préciser d'ailleurs que ce n'est pas un post sponsor, je parle juste de KDP car par rapport à mes choix personnels c'est l'option qui me semblait la meilleure. Après je ne connais pas énormément d'autres méthodes d'auto-édition, mais si cela vous intéresse je peux toujours creuser le sujet et faire mes petits tests de mon côté pour vous en parler dans un autre article (et cela m'intéresserait d'ailleurs, faites-le moi savoir en commentaire si vous souhaitez en savoir plus sur le monde de l'auto-édition).
KDP, c'est tout simplement la plateforme dont j'ai entendu le plus souvent parler et ma décision a été prise assez rapidement finalement. Les délais entre le dépôt du livre et sa publication sont plutôt courts (environ une semaine) et le fonctionnement de la plateforme est très intuitif et simple d'utilisation. De plus, il permet de publier sous différents formats (e-book, broché, relié), ce qui rend le livre plus accessible. Jusqu'ici, j'en suis franchement satisfaite.
Ce qui m'a redonné de l'élan, c'était de découvrir le concours des plumes francophones 2025, qui a lieu en ce moment sur KDP, et j'ai immédiatement fait le lien avec mon manuscrit qui attendait: après tout, l'auto-édition, pourquoi pas?
Cela ne me dérangeait pas, d'endosser la responsabilité du travail d'auteur, d'éditeur et de graphiste (pour la couverture), et c'est une façon d'apprendre aussi. Alors, mon premier manuscrit dont il me tarde de dévoiler le titre sera l'heureux participant de ce concours, puisse le sort lui être favorable.
L'idée ici n'est pas de favoriser l'auto-édition et de critiquer la méthode d'édition traditionnelle, c'est juste mon expérience personnelle, et ce sera différent pour chacun. Certains trouveront leur maison d'édition du premier coup, pour d'autres il faudra s'y reprendre à plusieurs fois, et d'autres encore préféreront directement avoir recours à l'auto-édition.
Il est vrai que si j'avais été en France, j'aurais peut-être continué mes recherches de maisons d'édition pour envoyer mon manuscrit et gagner des chances de réponse, peut-être même aurais-je reçu une réponse d'une maison d'édition acceptant de publier mon livre. Mais depuis l'étranger, et de fil en aiguille, c'est comme cela que se sont faites les choses. Nous verrons bien ou mène cette aventure.
La semaine prochaine, je devrais recevoir mon numéro ISBN et le retour de ma correctrice afin de voir si tout convient pour que le livre soit publié (il y aura très certainement un tas de modifications à apporter, donc je m'attends à avoir une seconde moitié de mois d'août bien chargée, héhé... mais on ne lâche rien!). Une fois que j'aurai envoyé le livre à KDP, je pourrai dévoiler le titre et la couverture. D'ici là, je vous souhaite de bonnes lectures et une belle suite d'été! (Et attention aux moustiques et aux coups de soleil!)
-WJ-




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